Voyage en Arménie

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J’ai effectué un voyage de quatre jours en Arménie et j’en tire quelques impressions, certainement réductrices compte-tenu de la durée du voyage. Ce voyage m’encourage à me documenter sur la réalité complexe du pays, ce que je n’ai pas fait avant de partir et que je regrette. 

Un voyage en Arménie est d’abord un voyage dans le temps. Des signes assez rares de « modernité » (je mets le mot entre guillemets pour lui ôter une connotation béatement positive) sont disséminés dans un ensemble qui reste figé dans les années 1960 soviétiques. Les bâtiments noirâtres et massifs, les places prévues pour les manifestations communistes des grands jours, les Lada et Volga en totale rupture passéiste par rapport aux automobiles actuelles, la langue russe sur les produits de consommation inconnus, l’inexistence exotique des marques globales qui ont colonisé le paysage urbain occidental (McDonald’s, Strabucks, Virgin, Body Shop…) : tout cela, au niveau de la forme du moins, ramène à des temps brejnéviens. A une époque où « tout le monde avait du travail aux usines » comme nous l’avait dit, nostalgique, le chauffeur qui nous conduisit aux divers sites « touristiques » du pays. Des usines désormais délabrées, disloquées en un rien de temps face à la concurrence capitalistique, égarées au milieu de la désolation suburbaine, et dont les machines désarticulées, dessaisies de leur finalité productive, dessinent dans le ciel des ossatures incongrues. 

Cette impression de délaissement, de barres HLM, de maisons à moitié bâties, de parcs pour enfants en bord d’autoroutes, avec des grandes roues et des carrousels déglingués dont on se demande si un jour ils ont été témoins de cris d’enfants, on la ressent dans les banlieues et les bourgs, surtout au Sud de Erevan.  

A part le communisme et les marques profondes qu’il a laissées, plusieurs autres mythologies structurent la société.  

D’abord la diaspora. Il est émouvant de retrouver, dès l’avion Paris-Erevan, des Arméniens du monde entier (mais surtout des Etats-Unis), en quête de leurs hypothétiques racines, avec espoir mais aussi la peur d’être déçus. Hypothétiques car l’Arménien de la diaspora aura du mal à reconnaître dans l’Arménie actuelle la terre des ses ancêtres, qui venaient majoritairement d’Anatolie orientale.  

A titre d’exemple, on entend peu parler des fameux plats arméniens omniprésents dans la culture de la diaspora (Manti, Basturma, Sujuk, Soubereg, etc.). Ainsi, tout Arménien du Liban est-il habitué dès l’enfance aux remarques de certains Libanais revendiquant un racisme primaire avec une hilarité débile assez caractéristique, « tu es Arménien, ah tu aimes le Basturma, ha ha ha ». Et voilà que cette charcuterie malodorante au nom rigolo est inconnue des restaurants de Erevan qui servent, au titre de la nourriture locale, du « barbecue » ( !), du kebab et au mieux du dolma (feuilles de vigne farcies). Rien à voir avec la sophistication de la cuisine arménienne d’Alep ou de Beyrouth où des restaurants comme Varouj, Al Mayass et Mayrig déclinent l’arménité culinaire en une multitude de recettes séculaires. 

L’identification aux Arméniens de l’ex-république soviétique peut être difficile. D’un abord parfois rude, ils semblent travaillés par une profonde et indélogeable mélancolie, une sorte de résignation au sort, qui a fait passer leur pays d’une terre mythique ouverte à trois mers (Caspienne, Noire et Méditerranée), à une enclave entourée de voisins menaçants, écrasée par le soleil en été, rudoyée par le froid en hiver, et avec pour tout plan d’eau, le lac Sevan qui, avec ses quinze degrés en plein mois d’août, confère aux bouées et autres jeux de plage, vendus tout au long de l’autoroute qui y mène, un caractère tristement vain. La mer, son absence, son ersatz, ce lac à l’eau glaciale pour lequel on a de la tendresse parce qu’il est là malgré tout, est une autre mythologie, un autre regret, de ce pays qui en compte tant. Une fois en Arménie, l’Arménien de la diaspora essaie de se convaincre de la beauté des lieux, de leur charge émotionnelle. Il tente d’être surpris par le niveau de développement, la qualité des routes, prêtant inconsciemment le moins d’attention possible à l’indigence des banlieues et des campagnes, legs terrifiant, dans sa banale laideur et sa pauvreté, d’un régime dont on se rend compte, usines ou pas, places grandioses ou pas, qu’il posait méthodiquement les bases d’une perdition à long terme. 

La religion est l’autre élément fondateur de la mythologie arménienne. Elle est avant tout synonyme d’églises et moins de foi individuelle. En ce sens que contrairement à des pays très religieux comme l’Arabie Saoudite ou l’Inde (il est vrai que je compare à des religions qui par nature sont plus intrusives dans la quotidienneté), la religion ne semble pas structurer et ponctuer les jours. Les signes ostentatoires sont rares. Les églises sont elles-mêmes peu nombreuses à Erevan ou dans les banlieues, disséminées qu’elles sont sur le territoire, dans des endroits déserts et peu accessibles. Est-ce le résultat de soixante-dix années de communisme, pendant lesquelles la religion était semble-t-il tolérée mais non son affichage ? Je ne saurai le dire. Je ne pense pas que les Arméniens aient compensé cette contrainte de discrétion religieuse par une ferveur exagérée au moment de sa disparition. Cela étant, l’église, en tant qu’élément architectural, culturel, traditionnel autant que religieux, est une icône fédératrice. Le pays en compte des dizaines remontant aux premiers temps chrétiens. Nous en avons visité cinq juchées sur des collines ouvertes aux vents, enfouies dans des montagnes verdoyantes, perdues au milieu de déserts rocailleux, faisant face à l’imposant Mont Ararat, sculptées dans la roche elle-même. Ce sont des églises de petite taille, hélas négligées, totalement dépouillées (pas de statues ni de bancs, quelques tapisseries aux couleurs ternies). De ce dénuement, éclairé par la lueur vacillante des bougies, par les percées intermittentes du soleil à travers des fenêtres étroites, émane accidentellement une mélancolique poésie. Etchmiadzine, siège du catholicosat, l’équivalent de Saint-Pierre pour les catholiques, est un autre lieu poétique, mais d’une poésie plus conventionnelle, plus conforme aux standards esthétiques européens. Une cathédrale à l’architecture classique arménienne au milieu de jardins à l’italienne, parcourus de prêtres à l’allure vive, allant et venant affairés, au milieu d’autres qui discutent entre des arbres à hauteur d’homme. 

Le Mont Ararat est un symbole, à la fois biblique (la montagne du Déluge et de Noé), et nationaliste du pays. Le paradoxe est qu’il se trouve actuellement en Turquie. Sa présence majestueuse dans le paysage et dans l’esprit des Arméniens, alliée à sa non possession, à son intangibilité soulignée par la brume et les nuages qui souvent rendent ses contours imprécis, est un éternel rappel de l’injustice que subit ce peuple depuis des décennies, l’injustice de la dépossession, de son sort politique, de sa terre, de ses mers, de ses monts disparus, des icônes de sa culture, des lieux de sa mémoire, de son culte et de ses douleurs. Cela rend d’autant plus émouvant la démarche d’Arméniens de partout qui se lancent à la recherche des traces éparpillées et timides d’une culture millénaire et d’ancêtres martyrisés sur une terre certes parfois peu accueillante, décevante au regard de la terre mythifiée qui s’étend sans fin entre royaumes et mers rêvés, mais malgré tout, parce qu’elle existe, attachante.

15 commentaires sur “Voyage en Arménie

  1. Bien que n’etant pas armenienne mais ayant beaucoup de sympathie et de respect pour les armeniens (dont je compte un bon nombre parmis mes amis), j’ai effectue il y a trois ans un voyage en Armenie et j’ai eu la chance d’arriver jusqu’au Karabagh.Oui le pays et rude et beau a l’image des ses eglises qui elles aussi sont a l’image du peuple. Oui l’etat de delabrement est effrayant, mais ce qui m’a le plus donne a reflechir c’est la difference de comportement entre mes compatriotes armeniens (je suis libanaise) et ceux de l’Armenie. Comme le regime sovietique a laisse son empreinte sur le paysage, il l’a egalement laisse sur les gens. Et j’ai vu pour la premiere fois des armeniens oisifs et mendiants alors que pour nous armenien est synonyme de travailleur et fier. Cela m’a vraiment boulversee.

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  2. je suis Francais , né à Paris, épousé une jeune Fille Arménienne, nous avons fait la route ensemble , partageant le bon et le mauvais et cela pendant 41 ans
    nous espérons tous les deux encore quelques années.

    Merçi pour votre message, il est magnifique.
    Nos petits enfants vont à l’école Arménienne.

    J’étudie votre Pays depuis plus de 20 ans pendant mes heures de repos, achetant tous les vieux documents pour bien comprendre ce peuple oui que j’adore, on me dit plus arménien qu’arménien.

    Mon coeur est partagé par nos deux pays.

    A bientot. Gilbert

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  3. Je ne sais pas comment t’as visité l’Armenie mais dans n’importe quels restaurant on te sert du basturma labn et tous ce que tu veux…
    Et sache s’il n’y a pas de McDo en Armenie c’est tout simplement parce qe l’Armenie n’en veux pas dans son pays.(en efft on prefere manger nos plats traditionnels que du Mcdo)
    En ce qui concerne « les boutiques occidentaux » t’as du mal voir il y a des boutiques de haute horologerie (Franck Muller,Cartier…) de telephone haut de gamme (Vertu) et meme des boutiques de vetements de luxe.
    La pauvreté est encore presente mais la croissance annuelle du PIB est de 12% donc ce n’est qu’une question de temps ( pour un pays qui a connu un tremblement de terre,une guerre et un genocide en 90ans s’en sort tres bien)
    La fierté de l’Armenien reste le meme qu’il soit de la diaspora ou du pays.Je suis né en Arménie et je vis atuellement en France et je suis tres fier des progres de mon pays.
    Tu ne fais que relever les points négatifs du pays,à se demander qui t’as fais visiter le pays…..bref

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  4. Je suis désolé si j’ai donné cette impression. En tout cas, je ne voulais absolument pas me limiter aux côtés négatifs, ma note est nuancée, comme la réalité. En particulier, je ne regrette nullement l’absence de McDo, et, a contrario, me fiche un peu de la présence de Cartier et Frank Muller qui s’adressent à une part infime de la population (comme dans tout pays). Je n’étais pas non plus parti avec l’idée que je devais absolument, par fierté, être béatement admiratif. J’ai retranscrit des impressions sincères, même si, je le reconnais très volontiers, subjectives et, comme je le note à deux reprises, partielles, car mon voyage n’a duré que quelques jours.
    En tout cas, j’encourage tout le monde à visiter ce pays passionnant, et je vous invite à lire l’article sur Sayat Nova de Paradjanov, et, mieux, beaucoup mieux bien sûr, à voir le film avant votre visite, qui en sera encore plus marquante et poétique.

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  5. Je suis arménienne et je retourne régulierement dans mon pays, j’ai quitté l’arménie quand j’avais 4 ans et j’ai 18 ans aujourd’hui. Lorsque j’ai lu ce texte, si l’on ne m’avait pas dit qu’il parlait de l’Arménie je ne l’aurais jamais deviné. Je ne sais ou vous etes allée vous même mais beaucoup de chose que vous avez noté dans ce récit, sont fausses !!
    Premièrement ce qui m’a le plus choqué c’est que vous vous permeter de jugé l’Arménie, après un voyage pas plus long de 4 jour ?? Comment faites vous cela ? cela fait des années que je retourne en Arménie et je ne me donne meme pas ce droit car chaque années je découvre de nouvelles choses a propros des mon pays. Et vous sous prétexe de vous etre promenez durant 4 jour vous vous sentez le droit de juger un pays qui a une histoire aussi vielle que le monde !! Deuxièmement, le suchur, est très connu des arméniens d’Arménie, lorsque je vais en arménie, c’est une des premières choses que l’ont me sert. Troisièmement, concernant les églises, êtes-vous certain d’avoir bien voyager? (j’en doute car on ne peux visiter l’Arménie en 4 jour tellement il y a a voir) L’Arménie est le premier peuple Chrétien, et je ne connais pas d’autres Chrétien aussi fière, aussi démonstratif de leurs amour envers Dieu que les arméniens. L’Arménie est remplie d’Eglise, que ce soit a Yerevan ou en dehors.
    Voila, je pourrais encore écrire beaucoup de choses sur mon pays mais je pense qu’il ne faut pas les écrires, juste vous demandez la prochaine fois de faire un voyage plus long, et d’ouvrir plus les yeux sur les profondeurs de l’arménie que sur ces batiments, qui je l’avoue ne sont pas en même etats que ceux d’Europe, mais l’Arménie etant un payx qui commencent a peine a se développer, je pense qu’il mérite qu’ont lui laisse le temps. Après tout Rome ne s’est pas non plus bati en un jour.

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  6. Je comprends votre réaction et j’avertis le lecteur d’emblée: « J’ai effectué un voyage de quatre jours en Arménie et j’en tire quelques impressions, certainement réductrices vu la durée du voyage. Ce voyage m’encourage à me documenter sur la réalité complexe du pays, ce que je n’ai pas fait avant de partir et que je regrette. »

    En revanche, je ne sais pas pourquoi vous êtes si vexée car la note n’est pas à mon sens critique. Et je ne juge rien du tout, je donne des impressions sincères d’un voyageur arménien qui se retrouve en Arménie, de même que dans d’autres notes je donne des impressions d’un voyage à Moscou ou à Stockholm. Il ya rien de mal à cela.

    Le fait que les plats soient différents – c’est juste un fait – n’est pas vexant ! Les personnes qui vivent là-bas me l’ont dit et en ont expliqué la raison. Par exemple, j’ai jamais entendu parlé de suchur (ni en Arménie, ni ailleurs). Je connais les plats d’Alep et du Liban (Basturma, manté, soubereg, itch, sujouk, etc.) et à part au City café à Erevan, je ne les ai pas trouvés. C’est différent, ce n’est pas grave.

    Pour les églises, j’ai eu l’impression de ne pas en voir bcp à Erevan mais je me trompe peut-être. En dehors j’en parle : « Le pays en compte des dizaines, remontant aux premiers siècles de notre ère. Nous en avons visité cinq juchées sur des collines ouvertes aux vents, enfouies dans des montagnes verdoyantes, perdues au milieu de déserts rocailleux faisant face à l’imposant Mont Ararat ». Je dis également que « l’église, en tant que symbole architectural, culturel, traditionnel autant que religieux, est un élément fédérateur national et transnational. »

    Je vous conseille de lire aussi ma note sur Paradjanov qui complète celle-ci.

    De manière générale, aimer ne veut pas dire être dans une admiration béate, c’est aussi saisir la réalité dans ses nuances, sa complexité, c’est ce qui en fait la beauté.

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  7. Je suis un Arménien de « race », né et ayant grandi en France depuis plus d’une vingtaine d’années. J’ai déjà eu l’occasion de visiter l’Arménie, une fois.

    Que l’auteur de cet article ne soit pas choqué par les commentaires qu’il reçoit de la part de certains camarades (eh oui, camarades :p). Moi même, en lisant cet article une première fois, j’ai été choqué par tout ce que j’ai pu relever comme étant négatif. Je crois que notre peuple est devenu très susceptible ; en tout cas, je le suis moi-même. Les Arméniens ont été les victimes de beaucoup d’injustices au cours de l’histoire, mais ce que nous craignons le plus de nos jours, consciemment ou inconsciemment, c’est la menace de la disparition ou de l’altération de notre identité. C’est pour cette raison que toute remarque négative, ou interprétée comme telle, à l’égard de l’Arménie, de notre culture ou de notre peuple, peut déclencher chez nous des réactions qu’après réflexion, on qualifiera d’exagérées. Les blessures à répétition que nous a imposé l’Histoire nous ont tout simplement fait développer une hyper sensibilité. La moindre épine est maintenant pour nous un couteau dans le coeur…

    J’aimerais témoigner à l’auteur de l’article ma joie à savoir qu’il ait pu visiter l’Arménie, et y trouver une certaine sensibilité. Cependant, qu’il se méfie de juger les Arméniens trop vite ; il n’est pas aussi simple de comprendre la sensibilité d’un Arménien pour l’Arménie…

    Salutations communistes,
    Camarade Waroc.

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  8. Merci de ce commentaire. Quelques précisions:
    1- Je suis arménien moi-même, je comprends la sensibilité et la suscpetibilité que vous décrivez.
    2- Je répète que je n’ai pas écrit cette note dans un esprit négatif. La plupart des observations sont factuelles. Je ne suis pas sûr du nombre d’églises à Erevan, mais pour le reste, je l’ai vu, vécu ou ressenti.
    3- Il est évident que le pays nécessite un effort conséquent de développement. Se le cacher est non seulement étonnant mais dangereux. Il est plus utile à mon sens de contribuer par un moyen ou un autre à ce développement, de manière pragmatique, plutôt que de vivre dans le mythe d’un pays rêvé.

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  9. Bonjour,
    Je suis arménienne, né en Arménie et cela fais plus de 16 ans que je suis en France…Je cherchais des témoignages de personnes qui ont été en Arménie à faire lire à mes amies français (que j’embarque avec moi cette année en Arménie d’ailleurs)… et je l’avoue je ne vais pas leurs montrer le votre… Si non ils partiraient en courant… 🙂
    Certains propos sont très dur et voir injustifiée mais comme vous l’avez dis vous n’avez fais qu’un voyage de 4 JOURS, donc insuffisants pour avoir un regard plus en profondeurs du pays et des Arméniens!
    C’est sur qu’un occidental (même d’origine arménienne) qui pars en Arménie avec les mœurs et coutumes à l’européenne va évidemment être choqué par le pays et n’aura pas tout le confort qu’il peut avoir ici… ms il faut essayer d’aller au de la de tout ça et essayer de regarder ce pays et voir l’évolution spectaculaire depuis les année 90… (choses que vous pouvez pas savoir vous n’avez pas vu le pays à cette époque et ce n’est pas un reproche)

    ps: je me permet de dire que le sudjouk on en trouve partt en Arménie 🙂 et les autres mets ont des appellation différentes ment@ ce sont les pilimini (reste quand même un ancien pays soviétique)
    ps2: chaque quartier de Erevan à sa propre église et chaque village aussi… Justement je trouve que c’est parsemer d’église tout les coin du pays…
    ps3: Je trouve que vous avez un regard assez sévère envers les arméniens d’Arménie… Personnellement malgré leurs niveau de vie qui n’est pas fameux st généreux et souriant face à la vie!

    Bonne continuation et je vos encourage vivant à faire un voyage en Arménie et y rester un peu plus et essayer d’aller à la rencontre de la population et votre regard changera peut être et vous verrais autre choses que les immeubles délabrés et un pays en construction…
    Bien a vous
    Tamara

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  10. je suis très très très surprise de lire des absurdités pareilles!!!!
    avez-vous vous vraiment visiter l’Arménie, y êtes vous allez au moins une fois dans un restaurant…
    la description que vous faite de l’Arménie est totalement fausse.

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  11. avant de partir dans un pays quel qu’il soit ,la priorité est de se documenter et d’y aller avec un regard neutre ,et un cœur surtout grand ouvert ,sans cela ,vos voyages éclairs n’auront jamais aucune saveur .
    Curieux d’être Arménien et de ne pas ressentir ce que notre peuple a vécu .
    nos hypothétiques racines ,je les ai vraiment ressenties ,ainsi que tous les membres de ma famille qui m’accompagnait .
    un groupe d’amis Français qui ont fait le voyage avant moi ,sont revenus émerveillés ,car ils sont allés dans les « entrailles » de la population .
    un des plus hauts lacs du monde ne peut pas être à 20 degrés !!mais sa réserve d’eau est si importante .
    les plaines de l’Ararat regorgent de fruits savoureux et la générosité des cultivateurs font qu’ils nous les offrent gracieusement…à notre plus grande gêne .

    l’architecture de nos églises est une merveille ,nos monastères ont gardé toute leur énergie ,à Khor Virap ,il est naturel d’aller embrasser une vieille dame assise sur ses pentes et de lui dire 2 mots gentils ,ici on serait stupéfait …hé oui ,le cœur parle encore ,être à la recherche de ses racines,n’a rien d’anormal
    le regard des habitants va bientôt être plus joyeux que ceux que l’on croise dans nos métros.

    les barres d’HLM ??? on a rien à leur envier !!on a les mêmes !!
    quant à la cuisine et à nos plats traditionnels ,Erevan(qui a son Mac Do !!) et tous les recoins de l ‘Arménie en regorgent ,d’ailleurs ,nous en rapportons .

    votre prochain voyage dans notre pays de cœur faites en sorte d’y rester plus longtemps et de côtoyer des étudiants qui servant aussi de guides et d’aller au plus profond des régions et j’en suis sure ,votre regard deviendra aussi emballé que le notre . avec toute ma Franco-Arménité.

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  12. Bonjour,

    nous avons fait l’expérience d’un voyage en Arménie, en famille, et en toute autonomie.
    Nous en gardons un souvenir émerveillé par la diversité des paysages (les vallées riantes de la Suisses au nord, les haut plateaux de Mongolie au milieu, et le désert de pierre et de roche au sud. Avec toujours un patrimoine ancien exceptionnel.
    Nous avons aussi mesuré le délabrement du pays, le manque d’activité pour le plus grand nombre…
    NOus avons fait un blog destiné à partager notre expérience et à encourager le tourisme vers cette destination.
    Habitant Lyon, nous avons beaucoup d’amis d’origine arménienne, mais n’avons aucune racine là-bas. Cela n’enlève rien à la richesse et à l’attrait de cette destination à découvrir vraiment.
    Jean-François Lanneluc
    http://armeniecircuit.canalblog.com/

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  13. rentrant d’Arménie mais n’étant pas arménienne, j’ai découvert ce pays et partagé de nombreux points de vue avec l’article; je pense que la susceptibilité de certains commentaires parlent pour eux-mêmes : difficile d’être arménien et de parler de son propre pays. les arméniens sont fiers à juste titre de leur pays et de leur histoire, nous l’avons bien compris. Mais en tant qu’européens de l’ouest nous restons toujours très attristé de voir l’état des anciens pays du bloc soviétique, la tristesse et le délabrement des banlieues, usines abandonnée, manques de moyens pour améliorer les chaussées. Cela n’enlève rien à la richesse culturelle du pays, aux monastères fondateurs, et à une nature formidable. Mais surtout cela n’enlève rien non plus à un peuple travailleur, éduqué qui se relève déjà.

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  14. Je suis en Arménie depuis une semaine et me fait arnaquer par les armeniens tous les jours. J ai hâte de quitter ce pays ou je cumule les mauvaises expériences. J espere que c est un coup de malchance mais je ne le recommande pas.
    Par ailleurs, avant l Arménie j ai traversé une semaine la georgie où tout c est bien passé avec des gens merveilleux. Je recommande la georgie.

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